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Bonheur National Brut

Le bonheur volera-t-il la vedette à la richesse ? [© Extrait de Capital]

Plus de 1.000 économistes de l'OCDE ont planché pendant 4 jours, à Istanbul, sur une nouvelle mesure du bonheur.

Après avoir mis en place la mesure du célèbre QI à la fin du 19ème siècle, cette fois-ci, les chercheurs ont établi une échelle de 0 à 10 permettant d'évaluer le bonheur des individus et donc de calculer un "Bonheur National Brut".

Il a été montré que les pays riches, démocratiques et bien gouvernés, affichent des bons scores.

Le spécialiste mondial de la question, Ruut Veenhoven, a réalisé un classement portant sur 95 pays, du plus heureux au plus désespéré.

Le Danemark prend la tête du classement avec une note de 8,2 sur 10.

Arrivent ensuite la Suisse et l'Autriche avec respectivement 8,1 et 8.

Les malheureux du classement sont la Zambie, le Zimbabwe et la Moldavie avec des notes proches de 3.

La France arrive 39ème sur 95 du palmarès (6,5 sur 10) derrière les Anglais et les Allemands.

Les chercheurs voient dans ce nouvel indice, un outil pour servir de base aux décisions politiques locales et nationales.

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A demander et à faire demander à nos Elus actuels et prochains [© Extrait du MONDE ]

Quand et comment notre commune commencera-t-elle à appliquer concrètement la charte de l'environnement adoptée par l’Association des Maires de France (AMF). Ils doivent être "les premiers acteurs et les meilleurs prescripteurs du développement durable auprès des citoyens". Ceux sont ‘’les fantassins du développement durable".

Parmi les engagements de cette charte de l'AMF figurent : le recours aux énergies renouvelables pour de fortes économies dans la gestion des équipements municipaux : récupération des eaux de piscine, généralisation de l'éclairage basse tension, utilisation de déchets recyclés, comme les déchets textiles, pour l'isolation des bâtiments.

Généraliser "la pratique de l'achat éco-responsable", par exemple en matière de produits d'entretien et avant 2015, plus un litre de fioul ne sera utilisé dans les bâtiments publics et par les véhicules municipaux [camions à ordures ménagères, tracteurs-faucheurs...]".

Les désherbants chimiques et autres produits phytosanitaires sont abandonnés. L'entretien des trottoirs et des espaces publics se fait par d'autres moyens, tels que l'arrachage manuel des mauvaises herbes et la population est encouragée à accepter que les espaces verts ne soient plus taillés au cordeau. Arrêt du tout-béton et du tout-goudron [ruissellements]

Toutes les municipalités même très petites sont concernées, par exemple à Saint-Aubin-de-Médoc (Gironde), 5.300 habitants, un "vélo-bus-scolaire" a été mis en place pour conduire les enfants à l'école et remplacer les cars scolaires trop polluants. Les enfants se rendent dans leur école à bicyclette, sous la surveillance d'un adulte.

Création d'un label "commerçant citoyen" pour les boutiques ne donnant plus de sacs en plastique à leurs clients ou encore l'utilisation de produits d'entretien biodégradables dans tous les bâtiments municipaux.

Pour Jacques Pélissard président de l’AMF, lutte contre l'effet de serre et lutte un développement durable passent d'abord par le niveau local.

Les Maires et les Elus locaux sont ‘’sont au coeur de la révolution écologique : il faut qu'ils soient exemplaires’’

Oups ça décoiffe !

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