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mercredi, janvier 02, 2008

Dieu n'a pas d'adresse

Il avait porté plainte contre "le nommé Dieu, domicilié aux cieux et représenté en Roumanie par l'Eglise orthodoxe", l'accusant d'"escroquerie, abus de confiance, corruption et trafic d'influence". Il reproche notamment à Dieu de ne pas avoir pris en compte ses prières. "Lors de mon baptême, j'ai conclu un contrat avec l'accusé visant à me délivrer du mal. Or, jusqu'ici, ce dernier n'a pas honoré ce contrat, bien qu'il ait reçu de ma part différents biens et nombreuses prières", a écrit le plaignant. Le parquet de Timisoara l'a toutefois débouté de sa plainte, estimant que "Dieu n'est pas un sujet de droit et n'a pas d'adresse".

Ensemble tout redevient possible

L'inquiétant pacte de Sarkozy au Vatican
C’est le premier chef d’Etat français qui prend cette position.
Absolument. Dans la tradition radicale socialiste, Chirac qui était un président de droite restait frappé du bon sens de la culture traditionnelle laïque française. Même de Gaulle qui était un catholique très pratiquant ne s’était jamais risqué avec les autorités pontificales romaines ou autres autorités hexagonales à un tel mélange de genre. Jamais. De Gaulle refusait de communier par exemple parce qu’il incarnait la France dans toutes ses composantes et qu’il ne pouvait pas donner un signe ostentatoire d’adhésion à une philosophie à un credo, fusse-t-il catholique, à la nation. Il le faisait en privé.

mardi, janvier 01, 2008

Crimes de guerre

Le procès de 25 personnes accusées de destruction et de mise-à-sac à Gênes en 2001 a pris fin. L'ultime décision du Ministère public de proposer une peine de 225 années de prison et 100.000 euros de dommages et intérêts pour avoir abîmé l'image de Gênes a conduit à une sentence qui n'en est pas tellement éloignée: 110 années de prison. C'est le prix que nous devons payer pour avoir défilé dans les rues et pour avoir protesté par milliers contre les gouvernements.

La sentence établit une différence entre "bonne" et "mauvaise" manière d'exprimer la dissension [entre "bons" et "mauvais" manifestants, ndt]. Il y a des manières tolérées de protester et d'autres manières qui sont punies comme des crimes de guerre. Les dix "mauvais" ont écopé de 6 à 11 ans (une personne a reçu 11 ans). Les quatorze "bons" ont écopé de 5 mois à 2 ans et demi. Une personne a été acquittée.